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26 juin 2024

2G 3G 4G 5G…?

 

Tout savoir sur les ondes émises
par votre téléphone et les antennes


Depuis l'apparition de la téléphonie mobile, les réseaux utilisés n'ont cessé d'évoluer pour proposer une qualité de service toujours plus grande.

Qu'est-ce qu'un réseau de téléphonie mobile ?

Un réseau de téléphonie mobile est un réseau d'antenne qui communiquent avec des faisceaux d'ondes électromagnétiques. Ces antenne émettent en continu les ondes qui permettent un usage simultané d'un grand nombre de téléphones portables ou d'appareil connectés via une carte SIM. C'est ce réseau d'antenne qui permet la communication téléphoniques, mais aussi les transmissions de données pour naviguer sur internet.

La technologie radio utilisée vise à partager un spectre d'ondes entre de multiples usagers (émission-réception), eux-mêmes répartis dans différentes cellules radio en fonction de leur situation géographique. Ainsi, pour communiquer depuis un téléphone portable, il faut se trouver à portée d'une antenne-relais investie par votre opérateur mobile de sorte à réceptionner un signal radio suffisamment puissant.

La qualité du signal est représentée par de petites barrettes généralement situées en haut à droite sur l'écran de votre mobile. Ces dernières sont accompagnées d'un signe correspondant à la technologie réceptionnée par votre téléphone sur le territoire où il est utilisé (H+, Edge, 3G, 4G...).

Quand un appel est émis depuis un téléphone portable, celui-ci recherche prioritairement l'antenne-relais de son opérateur la plus proche afin d'établir une liaison radio. Le procédé est identique lors de la réception d'un appel, à la différence près que c'est l'antenne-relais et non plus le mobile qui prend l'initiative de la liaison. Pour cela, l'opérateur a besoin de savoir dans quelle cellule du réseau se trouve le destinataire de l'appel. A cette fin, les téléphones portables "se signalent" en permanence au réseau.

   L'apparition des réseaux mobiles pour le grand public a constitué un bouleversement majeur dans les systèmes de communication puisqu'il a permis de téléphoner et de se déplacer en même temps. Toutefois, plus l'utilisateur s'éloigne de l'antenne la plus proche, plus la qualité de la transmission en pâtit. Afin de remédier à ce désagrément, le mobile évalue continuellement la qualité des signaux se trouvant à proximité. En dessous d'un certain seuil, celui-ci peut alors basculer la liaison vers une autre antenne de l'opérateur, plus proche ou moins surchargée. On appelle ce procédé un transfert intercellulaire.


Technologies mobile et fréquences radio utilisées.

Sur les premiers téléphones mobiles, de 1982 à 2001, le téléphone mobile n'utilisait qu'une seule technologie d'ondes radio.  

Aujourd'hui, votre téléphone mobile utilise 4 technologies basées sur les réseaux cellulaires d'antennes, à savoir :

 • le GSM (Global System for Mobile Communications), aussi appelé 2G (deuxième génération) : il utilise les bandes de fréquences comprises entre 900 MHz et 1800 MHz. Dans sa forme la plus aboutie (EDGE) son débit se limite à 200Kb/s.
 • l'UMTS (Universal Mobile Telecommunications System), aussi appelé 3G (troisième génération) : plus performant que le GSM dans le traitement du signal, l'UMTS peut fournir des débits allant jusqu'à 40Mbits/s avec le H+ qui en est la version la plus récente. L'UMTS utilise des bandes de fréquences comprises entre 900 MHz et 2100 Mhz.
  • le LTE (Long Term Evolution), aussi appelé 4G (quatrième génération). Cette technologie, actuellement la plus répandue, offre des débits jusqu'à 6 fois supérieurs à la 3G dans sa déclinaison la plus moderne (4G+). Elle utilise les fréquences 2600 MHz, 1800 MHz, 700 MHz et 800 MHz. Cette dernière était auparavant employée par la télévision analogique, aujourd'hui disparue au profit de la TNT.
  • La 5G, qui est développée depuis quelques années et dont les premiers forfaits ont été lancés fin 2020. Cette technologie représente les plus gros investissements en ce moment des opérateurs telecom. La principale bande de fréquence de la 5G est la bande 3.5 Ghz, mais les bandes 700 Mhz et 2100 Mhz peuvent être également utilisées. Les débits de la 5G peuvent, en théorie, dépasser les 1 Gbit/s.

Détail des réseaux mobile par génération.

Le réseau 1G (n'existe plus)
Il s'agit de la toute première génération de réseau mobile, déployée en France dès 1986. Du nom de Radiocom 2000, le réseau était l'oeuvre et la propriété de France Télécom. La 1G était accessible par le biais de téléphones analogiques transportables, essentiellement intégrés aux voitures. Avant qu'il ne cesse d'être utilisé, le réseau Radiocom 2000 rassemblait environ 60 000 clients.

Le réseau 2G
Déployé en 1982 et toujours actif, la 2G est actuellement le réseau le plus étendu en France avec plus de 99% de couverture territoriale sur l'ensemble des opérateurs (il représente le passage de l’analogique au numérique).

La 2G est suffisante pour appeler et envoyer des SMS voire des MMS légers. Le réseau 2G est par ailleurs précurseur dans le transfert de données par paquets. Les débits généralement observés en 2G sont de 9.6Kbits/s, loin des standards modernes.

 Le réseau GPRS
 Le réseau GPRS (General Packet Radio Service), aussi appelé 2,5G, offre une amélioration notable en matière de débit par rapport à la 2G (171,2Kbits/s théorique, 40Kbits/s généralement en pratique). Le standard GPRS est précurseur sur l'internet mobile.

 Il permet aussi de facturer l'utilisateur au volume échangé plutôt qu'à la durée de connexion, pour rester connecté sans surcoût. Le GPRS et la 2G sont diffusés sur les bandes de fréquences 900 MHz et 1800 MHz.

 Le réseau EDGE
 Évolution du GPRS, le réseau EDGE utilise en émission des bandes de fréquences comprises entre 876 MHz et 915 MHz, contre 921 MHz et 960 MHz en réception. Le réseau EDGE, aussi appelé 2,75G, a permis la transition entre la 2G et la 3G via des débits pouvant atteindre 384Kbits/s en théorie et 100Kbits/s en pratique.

 L'EDGE a été développé dans le but d'optimiser la partie radio du réseau mobile au niveau des données et d'améliorer les débits de téléchargements.

Évolution des réseaux mobiles vers les connexions internet

Le réseau 3G
Fonctionne sur les bandes de fréquences 900 MHz et 2100 MHz, la 3G est l'un des réseaux mobile les plus utilisés en France. En 2024, il présente une couverture territoriale allant de 92% à 96% selon les opérateurs. Avec un débit de 1,9Mbits/s, la 3G a démocratisé l'utilisation de l'internet mobile (navigation web et réseaux sociaux, envoi de mail, échange de photos...).

Sa mise en place à la fin des années 2000 coïncide d'ailleurs avec l'avènement des smartphones, qui offrent un meilleur confort de navigation et présentent une meilleure ergonomie que les téléphones portables classiques de l'époque.

Le réseau 3G+, H+ et H+ Dual Carrier
La 3G a connu trois améliorations successives avec la 3G+ (aussi appelée HSPA), le H+ (HSPA+) et le H+ Dual Carrier (DC-HSPA+). Il s'agit d'évolutions de l'UMTS visant à bénéficier de meilleurs débits : 3,6Mbits/s pour la 3G+, 5Mbits/s pour le H+ et 10Mbits/s pour le H+ Dual Carrier. Ces avancées ont permis d'aller plus loin dans les usages internet, avec la possibilité de visionner des vidéos instantanément, sans patienter le temps du chargement.

Le réseau 4G
Avec un débit théorique de 150Mbits/s et un débit pratique de 40Mbits/s, la 4G ou LTE (Long Term Evolution) donne aux usagers la possibilité de surfer à très grande vitesse. L'utilisation des bandes de fréquences dépend de l'opérateur : tous utilisent le 2600 MHz alors que seul Bouygues Telecom utilise la fréquence 1800 MHz. Le 800 MHz est employé par tous les opérateurs excepté Free, qui emploie le 700 MHz.

En France, le lancement de la 4G a débuté en 2013. Durant ses premières années, la 4G a constitué un argument de vente pour les opérateurs. Aujourd'hui, tous les opérateurs proposent des forfaits 4G. Sa couverture est d'ailleurs très complète et similaire à la 3G. La 4G permet de transférer des fichiers lourds, visionner des vidéos en HD, "live-streamer", etc.

Le réseau 4G+
Comme le GSM et l'UMTS, la norme LTE a connu des évolutions qui ont abouti au développement de la 4G+. Celle-ci offre des débits pouvant atteindre 1Gbit/s à l'arrêt et 100Mbits/s en mouvement. C'est Bouygues Telecom qui a pris les devants en se lançant dans la 4G+ dès juin 2014, avant qu'Orange ne lui emboîte le pas un mois plus tard. Chez SFR, l'ouverture à la 4G+ a dû attendre octobre 2014. Le déploiement de la 4G+ a suivi chez Free. Aujourd'hui, toutes les zones urbaines de France sont bien couvertes par la 4G+

Le réseau 5G
La 5G est arrivée sur le territoire entre 2018 et 2020, pour commencer à être exploitée par les premiers forfaits compatibles fin 2020. C'est aujourd'hui, en 2024, la génération de réseau vers laquelle sont portés tous les projecteurs.

Ses débits théoriques pourraient atteindre 20 Gbit/s sur les bandes de fréquence les plus performances (bande 24-27 Ghz, bien que celle-ci ne soit pas employée par les réseaux mobiles). On compte environ 31 000 antennes 5G mises en service en France à l'heure actuelle (mai 2024).

La 5G

L'arrivée de la cinquième génération de réseau mobile (5G) marque une nouvelle étape dans l'évolution des réseaux mobiles. Les Sud-Coréens se sont lancés les premiers dans l'aventure dès 2018 lors des Jeux Olympiques d'hiver de PyeongChang, en proposant la 5G aux sportifs et aux journalistes présents dans le parc olympique.

En France, l'ARCEP avait donné son aval à Orange pour mener rapidement de premières expérimentations. Les premiers smartphones compatibles 5G ont été commercialisés dès 2019, alors que les fondations du réseau ont vu le jour l'année suivante.

La 5G offre des débits nettement supérieurs à la 4G+, pouvant en théorie atteindre jusqu'à 20Gbits/s. De quoi permettre de nouveaux usages : généralisation de la UHD (Ultra Haute Définition), voitures autonomes, télémédecine... Elle permettra de connecter simultanément un très grand nombre d'objets, ce qui accélérera notamment le développement du secteur de la domotique.



Pays Catalan Terre vivante


 

14 juin 2024

La résistance clandestine durant la dictature sanitaire 2020-2022

La réflexion autour du
thème de l'Éco-Festival 2024
pour en préciser les contours
est toujours en cours.

Parler de la résistance clandestine
peut participer à cette réflexion…

Les trois précédents articles autour de la "résistance" nous ont permis de repérer différentes formes d'oppositions que l'on peut rencontrer dans un pays dit "démocratique" (1 2 3). 

Nous abordons ici la forme ultime de la résistance. Celle qui agit dans la clandestinité. On pense bien sûr à la seconde guerre mondiale et la résistance française organisée en réseaux clandestins, sous l'impulsion du général De Gaulle exilé à Londres. On comprend bien que cette résistance ne pouvait qu'être clandestine, sans quoi le régime de Vichy au pouvoir durant cette période aurait fait arrêter et condamner les résistants. 

Si on regarde l'Histoire, les temps de résistances clandestines ne manquent pas. On comprend aussi que la clandestinité est une condition indispensable pour aboutir à la victoire d'une opposition. Si l'activisme clandestin échappe à la répression frontale (forces de l'ordre), contrairement aux mouvements qui organisent des manifestations "autorisées"… le résistant clandestin se place hors la loi. Il échappe à la matraque dans la rue, mais il prend le risque de se voir infliger des condamnations en justice, si ces actions clandestines sont découvertes. 

Venons en à la plandémie C0VlD…

Avec une obligation vaccinale qui ne protégeait finalement pas de ce pourquoi elle était imposée, selon l'aveu des psychopathes qui en sont à l'origine.

En France, au tout début, la peur imposée par les discours politico-scientistes on terrassé (presque) toute la population. Cependant, une minorité dotée d'un solide esprit critique et moins hypocondriaque a très vite compris la mise en scène sans véritables fondements scientifiques. Cette minorité a commencé à exprimer son opposition, immédiatement réprimée par les instances du pouvoir.

Très vite, un vaccin est annoncé, puis imposé à la population toujours majoritairement consentante. Il s'agissait probablement moins d'une mesure sanitaire que d'une expérience d'ingénierie sociale destinée à mesurer le degrés de soumission de la population. D'aucuns parlent aussi de malveillance caractérisée… L'opposition à cette vaccination représentait une menace pour le pouvoir : l'échec managérial d'une opération supervisée par le cabinet international de conseil en stratégie McKinsey & Company. C'est alors que la "dictature sanitaire" a franchi une ligne rouge : interdire le travail et le salaire aux opposants qui refusaient de se soumettre à l'obligation vaccinale. 

L'obligation vaccinale a fait naitre 2 types de résistants :

Les plus déterminés ont persisté dans l'opposition assumée. Des soignants, des médecin aux infirmiers en passant par les brancardiers et les personnels administratifs, ont été "suspendus", privés de leur travail et surtout du salaire. Quel courage ! direz-vous ? Oui, mais c'est aussi suicidaire, autant pour chaque individu qui a refusé la vaccination que pour l'institution médicale qui s'est trouvée amputée d'une partie des soignants. C'est un peu la résistance du taureau dans l'arène évoquée dans un précédent article.

C'est là qu'une résistance clandestine s'est rapidement installée. Des médecins et d'autres soignants habilités à vacciner ont choisi de se mettre hors la loi et sont entrés dans la clandestinité. Ils ont permis aux personnes opposées au vaccin d'obtenir le "pass sanitaire" exigé par les autorités en faisant une fausse déclaration de vaccination.
Cette situation est compliquée, car elle exige une parfaite complicité dans l'illégalité commise… Voila un "non vacciné" qui se trouve avec un statut de vacciné…ce qui est parfait pour se rendre à son travail, aller au cinéma, au restaurant et dans tous les lieux interdits aux non vaccinés… Cependant, il y a un hic… car aux yeux de ses amis et proches non vaccinés, le "faux vacciné" se trouve dans une situation ingérable : il les a trahis, et sortir de cette trahison n'est possible qu'en en commettant une autre… trahir le complice auteur de la fausse déclaration…
Et on peut en dire autant des faux vaccinateurs, face à leurs proches opposés à cette vaccination…

Obligation vaccinale infondée, illégitime et illégale. 

Les oppositions à la vaccination se sont avérées fondées quelques mois plus tard, après plusieurs doses injectées et l’apparition d'effets indésirables délétères. Quand la question de la protection contre la transmission a été posée au fabricant du vaccin, la réponse est tombée comme une bombe au milieu de la place publique : 

"la protection contre la transmission n'a pas été testée, ce n'est pas le but du vaccin".

La réalité est venue confirmer que cette protection n'existait pas, que les personnes vaccinées n'étaient pas plus protégées que les autres, ni moins contagieuses. 

Se pose également la question de la légalité d'une obligation d'injecter un produit en phase expérimentale dans le corps d'une personne qui, de plein droit, doit donner son consentement éclairé…

Pour autant, en France, le pouvoir politique refuse de reconnaitre la réalité, et persiste dans les campagnes de vaccination. Seule l'obligation a été abolie… mais sans effet rétroactif pour les salaires perdus des suspendus… 

La résistance clandestine a probablement gagné une bataille de taille, mais la guerre (comme l'a dit le chef d’État) n'est pas encore gagnée. Les résistants clandestins et les faux vaccinés sont à ce jour toujours considérés hors la loi…

La question aujourd'hui, c'est de savoir comment aider les clandestins hors la loi à sortir de cette inextricable situation cornélienne…


Loup Rebel

10 juin 2024

Réflexions…

Bulletin N°37 - janvier-février 2010

Cet article fait remonter une tribune libre publiée sur le bulletin de Vallespir Terres Vivantes N° 37, de janvier/février 2010.
Question : est-il toujours d’actualité en 2024… ?

Détricotons * …
… le réchauffement climatique !

Au moment du sommet de Copenhague,  j'ai été perturbée par le discours tenu par des scientifiques "dissidents" au sujet du changement climatique. Il remet en cause l'origine anthropique du réchauffement dû aux activités humaines.
J'ai réécouté, entre autres, le discours de Vincent Courtillot, je ne citerai que quelques éléments :
  • Le réchauffement existe mais de faible amplitude et variable suivant les régions.
  • Il n'a pas été démontré que le réchauffement était dû au C02.
  • La modélisation des experts du GIEC (Groupe inter-gouvernemental sur l'évolution du climat) ne prend pas en compte toutes les données et en particulier l'action des taches solaires (activité solaire), de la vapeur d'eau (nuages) et des rayons cosmiques.
 Donc, dans cette science jeune, affirmer que le réchauffement est dû à 90% aux activités humaines est une déduction hâtive.
J'ai adhéré pendant des années à cette thèse du réchauffement  anthropique… et cela justifiait certaines de mes actions et prises de position.
Qu'en est-il ?
Qu'est ce que ça change ?
En affinant ma réflexion je vois bien que ça ne remet nullement en cause mon engagement à dénoncer la pollution, la perte de la biodiversité, la destruction de nos ressources… et à proposer des solutions alternatives.
Il ne faut pas confondre le débat sur le changement climatique avec le débat sur notre responsabilité dans la destruction de la nature.

Cette confusion occulte les vraies causes de la destruction. Le climat, c’est l’arbre qui cache la forêt…

Cela aide à mieux comprendre que le problème est ailleurs, il est dans notre système fou de production et de consommation. Nous devons modifier nos comportements parce que le bon sens nous le demande et non pas parce qu'on nous fait peur ou on nous culpabilise de participer au changement climatique en produisant du C02…

Il me parait important de ne pas étouffer la voix des contestataires. Leur analyse m'incite et m'aide à "détricoter" le fil des liaisons dangereuses, celui des financiers, des groupes de pression qui essaient de gagner de l'argent avec des théories et des technologies qui visent à alimenter leur bourse :

  • Augmentation du pouvoir réfléchissant des nuages par la pulvérisation d'eau salée dans l'atmosphère (afin d'augmenter la condensation des gouttes d'eau des nuages et donc de « blanchir » ces derniers).
  • Mise en orbite d'un pare-soleil planétaire (constitué d'innombrables petits miroirs) pour dévier une partie du rayonnement solaire.
  • La Royal Society évoque la diffusion dans la stratosphère de particules sulfatées renvoyant dans l'espace une partie de la lumière du soleil.
  • Pour ralentir la fonte des glaces de l'Arctique, M. Mac Cracken recommande l'injection d'aérosols à base de sulfates dans la stratosphère surplombant l’Arctique.
Nos discussions, avec certains, se poursuivent sur ce sujet. Réchauffement anthropique ou pas, cela ne met nullement en cause nos engagements qui sont dans des propositions alternatives aux modes de production et de consommation…

Je vous renvoie à la vidéo de Paul Ariès, dans laquelle il explique "la foi béate dans le progrès et les 3 niveaux de résistances".

Si la vidéo ne fonctionne pas, cliquer ici :
Décroissance par Paul Aries – 2-2


Anny      

*On détricote quand on cherche à comprendre le "faux" qui peut se cacher derrière ce qu’on nous présente comme une "vérité".



Chronique de la Naïve

 

07 juin 2024

Sentinelles de la plage

(Informations importantes transmises par Gérard)

France Nature Environnement Occitanie-Méditerranée
tous droits réservés.
Association loi 1901, n°SIRET : 800 138 877 00033.
Siège social : 39 rue Jean Giroux, 34080 Montpellier. 


01 juin 2024

Résistance et opposition contrôlée

Une introduction à l'analyse d'Ariane Bilheran, philosophe, auteur et conférencière, publiée le 24 janvier 2024 par sur Antipresse.net.

Article intégrale accessible sur le blog d'Ariane Bilheran.

Résumé : 

L'opposition contrôlée est un concept subtil et filou utilisé par le pouvoir pour se maintenir en place en manipulant les masses et en dissimulant la véritable source du contrôle. En bref, il s'agit d'un mouvement de protestation qui, en réalité, est dirigé par des agents du gouvernement. Dans l'Histoire, les gouvernements ont souvent utilisé cette technique pour tromper et maîtriser leurs opposants. 

Concrètement, dans le contexte des démocraties occidentales, l'oligarchie met en place une forme de contrôle en plaçant à la tête des formations politiques des candidats soigneusement sélectionnés par les instances mondialistes. Ces candidats sont ensuite mis en avant par les médias contrôlés par ces mêmes instances. En parallèle, une "opposition" est créée pour entretenir la fiction du pluralisme ou de l'alternance. Cette stratégie vise à canaliser la colère populaire et à neutraliser toute révolte potentielle. 

L'opposition contrôlée ou "le syndicat jaune"

Selon Ariane Bilheran, l'opposition contrôlée, également appelée « syndicat jaune », est une stratégie utilisée par les pouvoirs en place pour créer une fausse opposition en apparence extérieure au système.

Cette opposition canalise la colère du peuple tout en servant de « roue de secours » en cas de forte pression populaire. Elle permet au pouvoir de maintenir le contrôle et d'éviter des remises à plat des institutions ou des rénovations politiques. Les techniques employées incluent la création précoce de cette opposition de façade, l'orientation des mécontentements vers des revendications inoffensives, et la cartographie des opposants pour les neutraliser à terme.

En somme, c'est une tactique subtile visant à maintenir le statu quo tout en donnant l'illusion d'une contestation légitime.

Résumé de l'analyse d'Ariane Bilheran : 

« Lorsqu’un pouvoir enclenche une guerre contre sa population, pour faire passer en force des mesures impopulaires et/ou divers projets tyranniques, il sait qu’une frange politisée (au sens de l’engagement politique au sens noble), certes minime mais solide, risque de réagir. Il anticipe et canalise donc cette colère en fabriquant « sa » résistance, produit de la même ingénierie et de la même ardeur avec lesquelles il s’emploie à manipuler la population. Notons que les mêmes méthodes sont appliquées dans les entreprises, lors de la création du « syndicat jaune » dont la fonction sera d’être au service, non pas des travailleurs, mais des patrons.
[…]
… Comment un pouvoir anticipe-t-il une résistance et la contrôle de l’intérieur jusqu’à la neutraliser puis la dissoudre ? Il est d’usage de parler d’opposition contrôlée (que j’appellerai ici « syndicat jaune ») mais encore faut-il revenir sur les techniques employées.

Cette opposition de façade est créée « dès le départ ». Ce point est essentiel. Elle a plusieurs fonctions. Tout d’abord, orienter et concentrer le plus possible les mécontentements à un seul endroit, tenu par ce même pouvoir derrière le ou les chefs du syndicat jaune.
[…]
… Il s’agit de cartographier les opposants, ceci afin d’obtenir l’intégralité des noms, et identifier les plus problématiques parmi eux, tant en force et dangerosité qu’en puissance de caractère et intégrité, dans l’intention de les neutraliser à terme.
»

Ariane Bilheran explique en détails les 10 points clés mis en place par le pouvoir pour neutraliser ses opposants :

  • Le profilage
  • Les deux stratégies
  • Le chantage
  • Le harcèlement
  • L'infiltration
  • Les guet-apens
  • La séduction
  • La terreur
  • Les faux amis
  • La substitution

Si les opposants qui dérangent le pouvoir continuent à avoir de l’audience, c'est que les stratégies déployées pour les neutraliser ont échoué.

Dans ce cas, des actions radicales de censure et d’intimidation sont prises (fermeture d’une chaîne YouTube, agressions physiques, etc.). Et si, malgré tout, le message continue toujours de se diffuser, alors une autre tactique est mise en place : la substitution.

La substitution consiste à créer des figures «avatars» qui ont des styles, des profils et des discours semblables à ceux des véritables résistants et qui viennent occuper les écrans à la place des profils intègres et radicaux.

En conclusion, toute cette résistance autorisée, si elle n’est pas identifiée et neutralisée rapidement, entraînera le sacrifice des profils innocents et des intègres, ce qui arrangera tous ceux qui ont chuté dans la corruption et l’opportunisme. Le pouvoir aura gagné la partie, notamment s’il y a «révolution» ou «renversement», car en réalité les nouveaux chefs auront toujours travaillé à son service… 

Un os à ronger…
A l'opposé de la résistance contrôlée, il y a la résistance aveugle, vouée au naufrage. L'aveuglement des résistants est provoqué par une stratégie non évoquée par Ariane Bilheran. C'est une manipulation qui consiste à créer des leurres, sur lesquels les opposants vont focaliser leurs actions revendicatrices. Ainsi, pendant que la résistance s'acharne sur des "faux projets", le pouvoir avance discrètement sur son projet essentiel sans rencontrer de résistances, l'opposition étant occupée ailleurs…

La métaphore du taureau dans l'arène symbolise, d'une certaine manière, la résistance aveugle. Aveugle, car le taureau résiste avec force et courage, mais ne voit pas l'épée derrière la cape du toréador. Il ne sait pas qu'on lui fait jouer un jeu de dupe, dont l'issue ne peut que lui être fatale. Le toréador épuise le taureau en agitant devant lui la cape pour attirer son attention, et en lui plantant au passage les banderilles dans le dos. Et au final, quand le taureau est épuisé, sur le point de s'écrouler, le toréador lui donne l’estocade en plantant son épée jusqu'au cœur. La résistance trépasse…

  Télécharger le PDF d'Ariane Bilheran      



 


 

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