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10 juin 2024

Réflexions…

Bulletin N°37 - janvier-février 2010

Cet article fait remonter une tribune libre publiée sur le bulletin de Vallespir Terres Vivantes N° 37, de janvier/février 2010.
Question : est-il toujours d’actualité en 2024… ?

Détricotons * …
… le réchauffement climatique !

Au moment du sommet de Copenhague,  j'ai été perturbée par le discours tenu par des scientifiques "dissidents" au sujet du changement climatique. Il remet en cause l'origine anthropique du réchauffement dû aux activités humaines.
J'ai réécouté, entre autres, le discours de Vincent Courtillot, je ne citerai que quelques éléments :
  • Le réchauffement existe mais de faible amplitude et variable suivant les régions.
  • Il n'a pas été démontré que le réchauffement était dû au C02.
  • La modélisation des experts du GIEC (Groupe inter-gouvernemental sur l'évolution du climat) ne prend pas en compte toutes les données et en particulier l'action des taches solaires (activité solaire), de la vapeur d'eau (nuages) et des rayons cosmiques.
 Donc, dans cette science jeune, affirmer que le réchauffement est dû à 90% aux activités humaines est une déduction hâtive.
J'ai adhéré pendant des années à cette thèse du réchauffement  anthropique… et cela justifiait certaines de mes actions et prises de position.
Qu'en est-il ?
Qu'est ce que ça change ?
En affinant ma réflexion je vois bien que ça ne remet nullement en cause mon engagement à dénoncer la pollution, la perte de la biodiversité, la destruction de nos ressources… et à proposer des solutions alternatives.
Il ne faut pas confondre le débat sur le changement climatique avec le débat sur notre responsabilité dans la destruction de la nature.

Cette confusion occulte les vraies causes de la destruction. Le climat, c’est l’arbre qui cache la forêt…

Cela aide à mieux comprendre que le problème est ailleurs, il est dans notre système fou de production et de consommation. Nous devons modifier nos comportements parce que le bon sens nous le demande et non pas parce qu'on nous fait peur ou on nous culpabilise de participer au changement climatique en produisant du C02…

Il me parait important de ne pas étouffer la voix des contestataires. Leur analyse m'incite et m'aide à "détricoter" le fil des liaisons dangereuses, celui des financiers, des groupes de pression qui essaient de gagner de l'argent avec des théories et des technologies qui visent à alimenter leur bourse :

  • Augmentation du pouvoir réfléchissant des nuages par la pulvérisation d'eau salée dans l'atmosphère (afin d'augmenter la condensation des gouttes d'eau des nuages et donc de « blanchir » ces derniers).
  • Mise en orbite d'un pare-soleil planétaire (constitué d'innombrables petits miroirs) pour dévier une partie du rayonnement solaire.
  • La Royal Society évoque la diffusion dans la stratosphère de particules sulfatées renvoyant dans l'espace une partie de la lumière du soleil.
  • Pour ralentir la fonte des glaces de l'Arctique, M. Mac Cracken recommande l'injection d'aérosols à base de sulfates dans la stratosphère surplombant l’Arctique.
Nos discussions, avec certains, se poursuivent sur ce sujet. Réchauffement anthropique ou pas, cela ne met nullement en cause nos engagements qui sont dans des propositions alternatives aux modes de production et de consommation…

Je vous renvoie à la vidéo de Paul Ariès, dans laquelle il explique "la foi béate dans le progrès et les 3 niveaux de résistances".

Si la vidéo ne fonctionne pas, cliquer ici :
Décroissance par Paul Aries – 2-2


Anny      

*On détricote quand on cherche à comprendre le "faux" qui peut se cacher derrière ce qu’on nous présente comme une "vérité".



Chronique de la Naïve

 

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