1. Éco-résistance et santé publique : des domaines connexes, mais
distincts
· Éco-résistance traditionnelle :
La résistance écologique se concentre sur la préservation de la
biodiversité, la lutte contre la pollution, la destruction des
écosystèmes, et la défense contre des pratiques industrielles nuisibles
(ex. : extraction des ressources, déforestation, pollution des eaux et des
sols). Dans ce cadre, les actions des soignants qui s’opposent à la
vaccination ne semblent s’inscrire qu’indirectement dans cette
logique.
· Santé publique et écologie :
La question de la santé publique peut être liée à des enjeux écologiques
plus larges, comme l’impact des crises environnementales sur la santé
humaine. Par exemple, la dégradation de l’environnement entraîne
l’émergence de nouvelles maladies (zoonoses par exemple), et les pandémies
elles-mêmes peuvent résulter des phénomènes liés à la destruction des
habitats naturels. À cet égard, on peut faire un lien indirect avec la
résistance écologique, même si l'opposition à une campagne vaccinale est
en priorité centrée sur des préoccupations médicales ou éthiques plutôt
qu'écologiques.
2. La position des soignants : une résistance d’ordre éthique et
sanitaire
· Opposition basée sur des raisons éthiques :
Certains soignants se sont opposés à la vaccination obligatoire sur des
bases éthiques, par souci de la liberté individuelle, des choix éclairés
en matière de santé, ou par méfiance envers les vaccins eux-mêmes. Cette
forme de résistance, bien qu’écologique, est plus centrée sur la
protection des droits des individus et sur la critique des décisions
politiques en matière de santé publique. Ici, la résistance n'est pas
dirigée contre des pratiques destructrices pour l'environnement, mais
contre une politique sanitaire perçue comme coercitive et non
justifiée.
· Préoccupations liées aux effets secondaires :
Si des effets secondaires graves du vaccin sont effectivement rapportés,
la résistance des soignants peut être perçue comme une réponse à la
protection de la santé humaine, ce qui relève d’une forme de résistance
médicale ou éthique, bien qu’écologique aussi. Leur position serait
davantage une critique de la gestion de la crise sanitaire que de la
protection de l’environnement ou du vivant au sens large.
3. Analyse sous l’angle de la biopolitique
· Contrôle des corps et santé publique :
La résistance des soignants peut être interprétée dans un cadre plus large
de critique de la biopolitique (concept de Michel Foucault),
c'est-à-dire du contrôle exercé par les États sur les corps et les
populations à travers des politiques sanitaires. Certains opposants à la
vaccination obligatoire voient cette politique comme une forme de
domination ou de manipulation des corps, ce qui rejoint certaines formes
de résistances écologiques qui s’opposent à l’exploitation et au contrôle
du vivant par des intérêts économiques ou étatiques.
· Luttes pour la souveraineté corporelle :
Sous cet angle, la résistance des soignants contre la vaccination
obligatoire pourrait être interprétée comme une lutte pour la
souveraineté corporelle, concept qui peut avoir des parallèles avec
l'éco-résistance qui, elle, lutte pour la souveraineté des écosystèmes
contre l’exploitation. Il ne s'agit évidemment pas ici d'une souveraineté
environnementale, mais individuelle, ce qui en fait une lutte différente
dans ses objectifs.
4. Les effets des politiques sanitaires sur l'environnement : un angle
possible ?
· Impact environnemental de la crise sanitaire :
Certains aspects de la crise COVID-19, comme l'augmentation de
l'utilisation de produits jetables (masques, gants, etc.), la gestion des
déchets médicaux ou la distribution massive de vaccins, ont eu un impact
environnemental. Des voix critiques dans les mouvements écologistes ont
soulevé des questions sur la production et l'élimination des vaccins, sur
l’impact de la mondialisation sanitaire, ou sur l’origine écologique des
pandémies.
· Lien indirect avec l'éco-résistance :
Si les soignants opposés à la vaccination s'étaient positionnés sur ces
bases, c'est-à-dire en critiquant les conséquences écologiques des
politiques sanitaires, alors on pourrait envisager un rapprochement plus
direct avec l'éco-résistance. Ce n'est généralement pas l'argument
principal mis en avant par les opposants à la vaccination, mais il reste
malgré tout indéniable.
5. La résistance à la technocratie sanitaire : un lien potentiel avec
l’éco-résistance ?
· Critique de la "technocratie" médicale :
Certains opposants au vaccin COVID critiquent ce qu’ils perçoivent comme
une approche technocratique de la santé publique, où la technologie
(vaccin) est imposée comme la seule solution viable, au détriment d’une
approche plus holistique de la santé, qui inclurait par exemple la
prévention, l’immunité naturelle, ou des traitements alternatifs. Soit dit
en passant, on doit se demander pourquoi des traitements reconnus
efficaces ont été interdits…
· Parallèle avec les critiques de la technocratie écologique :
Il y a des parallèles avec certaines formes d’éco-résistances qui
s’opposent à des solutions technologiques (comme la géo-ingénierie)
présentées comme des réponses aux risques climatiques. Dans les deux cas,
la résistance peut être vue comme une opposition à des solutions perçues
comme imposées "d’en haut", sans prise en compte de la diversité des
approches ou des contextes locaux. Ces deux formes de résistance
concernent des domaines différents, mais qui se rejoignent : l’un lié à la
santé humaine, l’autre à la santé de l’environnement naturel.
Conclusion : une résistance éthique ou sanitaire, mais qui rejoint la
résistance écologique
En résumé, bien que l'opposition des soignants à la vaccination contre le
COVID-19 puisse être considérée comme une résistance éthique ou
sanitaire, elle peut indirectement s'inscrire dans le cadre de
l'éco-résistance, telle qu’elle est généralement définie. L'éco-résistance
est historiquement centrée sur la
défense de l'environnement et du vivant dont l’humain fait partie,
contre des politiques ou des pratiques destructrices pour la nature et les
écosystèmes.
Il existe donc bien des parallèles dans les logiques de
souveraineté (du corps humain ou des écosystèmes) et de
résistance à la technocratie, qui créent des ponts entre ces deux
formes de résistance, même si leurs cibles spécifiques semblent
différentes.
Question 2 :
Cette résistance éthique et sanitaire était-elle fondée ?
Autrement dit, ces
soignants-résistants
avaient-ils raison de s'opposer à l'obligation vaccinale ?
Développement :
La question de savoir si les soignants qui se sont opposés à l’obligation
vaccinale contre le COVID-19 ont eu raison ou non est complexe et fait
intervenir plusieurs dimensions : scientifique, éthique, politique et
sociétale. Une analyse de cette résistance sous différents angles permet
de mieux comprendre si leur opposition était fondée.
1. Les raisons de l’opposition : une analyse des motivations
Les soignants qui se sont opposés à la vaccination obligatoire l’ont fait
pour plusieurs raisons qui peuvent se résumer ainsi :
· Préoccupation pour les effets secondaires potentiels des vaccins
: Certains soignants ont exprimé des inquiétudes concernant la sécurité
des vaccins, surtout au vu de la rapidité de leur développement.
· Liberté individuelle et éthique professionnelle
: D'autres ont mis en avant la défense de la liberté de choix en matière
de santé, estimant qu'une obligation vaccinale constituait une atteinte
aux droits fondamentaux, et plus particulièrement à leur souveraineté
corporelle.
· Incertitude sur l'efficacité des vaccins pour freiner la
transmission
: Dès les premières phases de la campagne vaccinale, certaines critiques
ont souligné qu'il n'y avait pas de preuves solides montrant que les
vaccins arrêtaient la transmission du virus, ce qui remettait en cause
l’argument de la protection collective.
2. Les données scientifiques : efficacité et sécurité des vaccins
Efficacité des vaccins
· Initialement
: Les vaccins COVID-19, en particulier ceux à ARN messager (Pfizer et
Moderna), étaient présentés comme efficaces dans la prévention des formes
graves et des hospitalisations, notamment chez les populations les plus à
risque. Cela a permis de croire à une prévention de la mortalité et de la
surcharge des systèmes de santé.
· Évolution
: Au fur et à mesure de la pandémie, avec l’émergence de la réalité, la
croyance en l’efficacité des vaccins contre l’infection et la transmission
a diminué. Les vaccins ont été toutefois maintenus par les politiques,
présentés comme un moyen de prévenir les formes graves de la maladie. Ce
qui n’est pas prouvé.
En rétrospective, les vaccins n’ont pas éliminé la transmission,
mais le narratif laissait croire qu’ils pouvaient réduire la gravité des
cas et éviter la surcharge des systèmes de santé.
Effets secondaires des vaccins
· Effets secondaires bénins
: Beaucoup d’effets secondaires des vaccins COVID-19 ont été présentés
comme légers et temporaires (fièvre, douleur au site d’injection,
fatigue).
· Effets secondaires graves
: Il y a eu des rapports d’effets secondaires plus graves, comme les
myocardites, particulièrement chez les jeunes hommes, et les cas de
thromboses associés à certains vaccins (comme AstraZeneca). Ces risques
ont été sous évalués, et la réalité a montré des risques pouvant dépasser
ceux associés à une infection par le COVID-19.
Ces risques existent, ils ont été sous-estimés. La plupart des autorités
de santé publique ont affirmé que les
bénéfices du vaccin l’emportaient sur les risques individuels, mais
la réalité leur a donné tort.
3. La question de la contagion et de la protection collective
Un des points centraux de l’opposition de certains soignants était le
fait que, contrairement à ce qui avait été initialement annoncé, les
vaccins ne bloquaient pas la transmission du virus. En effet, au fil du
temps, il est devenu clair que les personnes vaccinées pouvaient encore
contracter et transmettre le virus, et qu’elles présentaient les mêmes
symptômes.
· Obligation vaccinale et contagion
: L’argument de la protection collective s’est donc affaibli au fur et à
mesure que les données montraient que les vaccins n’éliminaient pas la
contagion. Toutefois, il est important de noter que l’obligation vaccinale
a été maintenue, alors qu’aucun impact significatif sur la propagation du
virus ne fut relevé.
· Rôle des soignants dans la protection des plus vulnérables
: L’obligation vaccinale pour les soignants était aussi présentée avec
l’idée que ces vaccins étaient supposés protéger leurs patients les plus
vulnérables en contact direct avec eux. Mais ces vaccins n’ont pas empêché
la transmission. Cet argument ne pouvait donc pas justifier cette mesure
qui n’apportait finalement aucune protection pour la population prise en
charge à l’hôpital.
4. Les dilemmes éthiques autour de la vaccination obligatoire
Souveraineté corporelle et liberté individuelle
· L'un des arguments clés contre l'obligation vaccinale concerne le
droit individuel au choix en matière de santé. Pour de nombreux
soignants, être forcé de se faire vacciner contre leur gré représentait
une atteinte à ce droit fondamental, d’autant plus que les vaccins étaient
relativement nouveaux. De surcroit, on a appris plus tard leur
inefficacité…
· Les défenseurs de cette position estiment que la décision de recevoir un
traitement médical, y compris un vaccin, doit être
volontaire et éclairée, sans coercition, en particulier dans des
contextes où les risques individuels semblent faibles, comme chez les
jeunes soignants en bonne santé.
Responsabilité collective
· À l’inverse, l’obligation vaccinale était soutenue par un narratif
relatif à la solidarité et à la protection collective,
notamment dans le cadre des soignants qui travaillent avec des populations
vulnérables. Dans ce cas, il est dit que l’individu aurait une
responsabilité envers la société et qu’il doit accepter certaines
restrictions ou obligations pour protéger les autres, surtout dans des
métiers liés à la santé publique. Cet argument est fallacieux, puisque le
vaccin est une protection individuelle qui ne protège pas de la
contagion.
5. Évolution de la perception et rétrospective : ont-ils bien fait
?
· Sur le plan scientifique
: Rétrospectivement, les vaccins n’ont pas tenu leurs promesses dans la
protection contre le COVID-19. Ils n’ont pas empêché la transmission, leur
efficacité globale en termes de santé publique ne justifie pas leur
déploiement massif. Sur cet aspect, l’opposition des soignants semble
fondée du point de vue strictement médical.
· Sur le plan éthique
: L’opposition à l’obligation vaccinale reste un débat valide sur la
question de la liberté individuelle et de la responsabilité collective. Ce
dilemme éthique est au cœur des tensions sociales et politiques. Les
soignants opposants, particulièrement ceux qui ont argué en faveur de leur
droit de choisir, avaient des raisons fondées sur la souveraineté
corporelle. Cependant, au nom de ladite crise sanitaire, les obligations
ont été imposées aux professionnels de santé sous le prétexte fallacieux
de l’intérêt public.
6. En résumé, une résistance justifiée sur le plan éthique, et sur le
plan scientifique
En résumé, les soignants qui se sont opposés à la vaccination obligatoire
ont eu des arguments légitimes,
notamment sur le plan de la liberté individuelle et de l’éthique,
surtout compte tenu des incertitudes initiales sur les vaccins et du fait
que ceux-ci n’empêchaient pas la transmission. Leurs préoccupations
vis-à-vis des effets secondaires graves sont également compréhensibles, et
se sont avérés justifiés, avec le recul.
Sur le plan scientifique, les données montrent que la vaccination
n’a pas réduit la transmission ni allégé la pression sur les systèmes de
santé. Rien ne justifiait ainsi l’obligation vaccinale des soignants en
milieu hospitalier. Le lien entre la vaccination et la
responsabilité collective des soignants, en contact avec des
patients vulnérables, ne peut pas être invoqué dans cette perspective,
puisque l’inefficacité des vaccins est aujourd’hui avérée.
En définitive, cette opposition s’apparente autant à une
résistance éthique et individuelle qu’à une résistance contre une
politique scientifiquement infondée. Ainsi, les critiques sur la gestion
globale de la pandémie apparaissent comme valides avec le recul.
Question 3 :
Les statistiques tendent à démontrer qu'il n'y a pas eu de surmortalité
en 2020 et 2021 (les publications de Pierre Chaillot et d'autres).
Cela remet en cause les narratifs sur la létalité du COVID.
Ce qui donne raison aux critiques sur la gestion répressive de la
pandémie... qui n'en était peut-être pas une... au sens strict...
Développement :
La question de la surmortalité durant la pandémie de COVID-19 est
cruciale pour comprendre l'ampleur réelle de la crise sanitaire et évaluer
si la gestion de la pandémie — et notamment les mesures répressives telles
que les confinements et l'obligation vaccinale — était justifiée ou non.
Les publications de personnes comme Pierre Chaillot et d’autres critiques
mettent en avant des statistiques qui tendent à démontrer qu’il n’y a pas
eu de surmortalité significative en 2020 et 2021. Cela remet en cause le
narratif des dirigeants politiques sur la létalité du virus. Il est
important de contextualiser et de comprendre ces analyses.
1. La question de la surmortalité : une approche statistique
La surmortalité est une mesure utilisée pour déterminer combien de décès
supplémentaires sont survenus dans une population par rapport à ce qui
aurait été attendu en temps normal (sans pandémie, par exemple). Cela
permet de comparer les décès réels par rapport aux projections basées sur
les tendances des années précédentes.
· Surmortalité présentée par certains organismes
: De nombreuses agences de santé publique et institutions internationales
(comme l’OMS et Eurostat) ont affirmé une surmortalité en 2020 et 2021,
dont l'ampleur varie selon les régions et les périodes. Cette apparente
surmortalité ne peut pas être considérée comme un indicateur pour estimer
l’impact du COVID-19, notamment parce que tous les décès dus au virus
n’ont pas été attribués correctement dans les certificats de décès
(modification des codes des pathologies).
· Variabilité géographique et temporelle
: Certaines régions ont été marquées plus sévèrement que d’autres, ce qui
a pu contribuer à une perception inégale de la gravité de la pandémie. Par
exemple, des pays comme l'Italie, l'Espagne, et certaines régions des
États-Unis ont connu des pics de surmortalité, tandis que d'autres régions
estiment avoir contenu le virus plus efficacement. Certains ont prétendu
fallacieusement que c’est parce que ces régions ont mis en place des
mesures de confinement précoces…
2. Analyse des publications critiques (comme Pierre Chaillot et
d’autres)
Les analyses critiques, comme celles de Pierre Chaillot, qui contestent
l'idée de surmortalité pendant la pandémie, se basent sur plusieurs
arguments :
· Surmortalité observée en fonction de la pyramide des âges
: En effet, l'augmentation du nombre de décès observée doit être attribuée
à des évolutions démographiques naturelles, telles que le vieillissement
de la population et l’augmentation des personnes âgées en fin de vie. En
d'autres termes, la surmortalité est due à des facteurs non liés à la
pandémie, mais à l’âge des défunts.
· Effets des mesures sanitaires sur la mortalité
: Il est également suggéré que certaines mesures sanitaires, comme les
confinements, auraient pu retarder la mortalité naturelle chez des
populations âgées ou fragiles, ce qui aurait artificiellement gonflé les
chiffres à certains moments ou réduit la mortalité à d’autres. C’est
l’argument fallacieux pour expliquer pourquoi, dans certaines régions, la
surmortalité n'est pas aussi visible.
3. Problèmes méthodologiques et contexte des critiques
Les critiques de Pierre Chaillot et d'autres reposent souvent sur une
analyse statistique qui remet en cause la manière dont les décès ont été
enregistrés et attribués à la pandémie :
· Attribution des décès au COVID-19
: Dans certaines régions, des personnes décédées "avec" le COVID-19
(c'est-à-dire avec une infection au virus, mais sans que cela soit la
cause principale du décès) ont été comptées comme des victimes directes du
virus. Cela a permis de présenter certains chiffres artificiellement
gonflés…
· Comparaison avec les années précédentes
: Certains critiques soulignent que les variations des décès observées en
2020 et 2021 n’étaient pas significativement plus élevées que dans
certaines années passées où d'autres épidémies ou vagues de grippe
saisonnière sévère avaient eu lieu. Cette analyse relativise l’impact
spécifique du COVID-19.
4. Létalité du COVID-19 : au-delà des chiffres de mortalité
Ces analyses statistiques relativisent la surmortalité globale, il est
important de rappeler que la létalité du COVID-19 (la proportion de décès
parmi les personnes infectées) a été frauduleusement documentée, notamment
chez les populations à risque (personnes âgées, immunodéprimées,
comorbidités).
· Impact disproportionné sur certaines populations
: Le COVID-19, comme la grippe, impacte particulièrement les personnes
âgées et les personnes vulnérables, ce qui explique pourquoi, dans
certaines régions, la surmortalité n’a pas été aussi élevée pour
l’ensemble de la population. Comme chaque année avec la grippe, les
hôpitaux de nombreux pays ont été submergés pendant les vagues de la
pandémie, et cela indique un impact sanitaire dont les effets ont été
variables selon les groupes démographiques.
· Mortalité évitée grâce aux mesures ?
Le narratif affirme que les confinements et les mesures sanitaires
strictes ont pu réduire la mortalité, pour expliquer pourquoi la
surmortalité globale n’a pas été aussi élevée que prévu. Affirmation sans
preuves scientifiques, que si des mesures n'avaient pas été prises, la
mortalité aurait pu être plus importante. Cependant, sans preuves
scientifiques, l'absence de surmortalité ne peut pas être interprétée
comme un succès des politiques de prévention…
5. Gestion répressive de la pandémie : justifiée ou excessive ?
L'une des principales critiques formulées à l'encontre de la gestion de
la pandémie, notamment en France et dans d'autres pays, est que les
mesures répressives (confinements, pass sanitaires, obligation vaccinale)
ont été disproportionnées par rapport à la gravité réelle de la situation,
notamment au regard de la surmortalité.
· Précaution ou répression ?
Les gouvernements ont justifié ces mesures par le principe de
précaution, affirmant qu’il s’agissait de protéger les systèmes de santé
et de limiter les morts. Cependant, pour certains, la gestion a dérivé
vers une forme de biopolitique autoritaire, avec une surveillance accrue
des individus et des restrictions sévères sur les libertés civiles.
· Impact des mesures sur la société
Les mesures restrictives ont eu des conséquences importantes sur la
santé mentale, l’économie, l’éducation et la cohésion sociale. Ces effets
secondaires ont alimenté le scepticisme sur la nécessité et la
proportionnalité de la réponse à la pandémie, surtout si l'on estime que
la pandémie n'était pas aussi létale que prévu.
6. Les incertitudes initiales et la gestion de crise
Il est essentiel de se rappeler que, lors des premiers mois de la
pandémie, il y avait beaucoup d’incertitudes sur la nature et la gravité
du virus. Les gouvernements et les experts ont pris des décisions rapides
et inconséquentes dans un contexte d'informations incomplètes. Certains
des scénarios les plus pessimistes (avec des prédictions de mortalité
beaucoup plus élevés) ont pu influencer la réponse initiale.
· Réévaluation avec le recul
: Avec le recul, certaines des décisions prises s’avèrent manifestement
excessives, en particulier si l’on se base sur les chiffres de la
surmortalité. Il est important de noter que ces décisions ont été
annoncées pour éviter un scénario catastrophe qui, au final, n’a pas eu
lieu…et ce n’est pas grâce aux mesures sanitaires !
7. Conclusion : un débat encore ouvert sur la gestion de la
pandémie
La critique de l’absence de surmortalité massive en 2020 et 2021,
soulevée par Pierre Chaillot et d’autres, peut alimenter un débat légitime
sur la gestion de la pandémie et sur la proportionnalité des mesures
prises. Si certaines régions n’ont pas connu de surmortalité massive, cela
peut remettre en question la nécessité de mesures aussi strictes.
Il est important de dissocier l'impact des mesures sanitaires
elles-mêmes de la gravité intrinsèque du virus.
En fin de compte, il semble que :
· La létalité réelle du COVID-19 a été évaluée dans certaines populations à
risque, mais n’a finalement pas affecté la surmortalité globale.
· Les mesures prises ont eu des conséquences sociales et économiques
importantes, sans pour autant avoir eu une incidence sur la
surmortalité.
· Le débat sur la proportionnalité de la gestion répressive reste ouvert,
et l’incertitude initiale dans la prise de décision doit être prise en
compte pour évaluer ces choix avec justesse.
Ce débat soulève finalement des questions plus larges sur la gestion des
crises sanitaires et sur l’équilibre entre les libertés individuelles et
la protection collective dans des situations d’urgence.
En conclusion :
La gestion de la pandémie de COVID-19 soulève des débats complexes qui
mêlent science, éthique et politique.
Des critiques soulignant l'absence de surmortalité, comme celles de
Pierre Chaillot et d’autres, posent des questions légitimes sur la
proportionnalité des restrictions imposées, surtout parce que des effets
secondaires graves ou des atteintes aux libertés individuelles sont en
jeu.
Avec le recul, il apparaît que les mesures répressives, bien que
présentées au nom du principe de précaution, peuvent être considérées
comme
manifestement excessives et démesurées.
A la lumière de l'évolution des connaissances sur la transmission du
virus et la gravité réelle de la situation, ces mesures relèvent plus de
la malveillance que du principe de précaution.
La pandémie a mis en évidence les tensions entre le despotisme
arbitraire et répressif des gouvernements et le respect des libertés
individuelles.