"Deux forces s’affrontent sans que l’on n’en soit pleinement conscients. La
résistance est conservatrice, la résilience est progressiste. Cet
antagonisme se cristallise autour de ces deux valeurs, opposées et
complémentaires."
Appliquées à l'écologie, ces deux idées et ce qu'elles recouvrent
peuvent se nommer écorésistance et écorésilience
Deux forces qui s'opposent et se complètent…
Nous allons analyser ces deux concepts face aux bouleversements apportés par
la quatrième révolution industrielle…
Deux forces s’affrontent sans que l’on n’en soit pleinement conscients. La
résistance est conservatrice, la résilience est progressiste. Cet antagonisme
se cristallise autour de ces deux valeurs, opposées et complémentaires.
Voyons ce que ces deux forces impliquent :
Résistance: “Défense que font les hommes, les animaux ou les micro-organismes contre
ceux qui les attaquent.”
Résilience: “Capacité d’une personne ou d’une société à résister à une épreuve
brutale et à en tirer parti pour se renforcer.”
Naissance de la résistance :
1. Résistance au changement :
La quatrième révolution industrielle entraine avec elle, de facto, une
révolution économique et écologique. Face à ces bouleversements, la
réaction des populations, dans un premier temps, sera souvent de s'opposer
aux nouvelles règles imposées par les évolutions technologiques.
Par ailleurs, les instances politiques et économiques sont les premières à
utiliser ces nouvelles technologies pour accroitre leur pouvoir sur le
monde. D'où un accroissement de l'oppression…
2. Résistance à l'oppression : La mondialisation du pouvoir a
modifié la vision du monde. Les dominants cherchent à s'affranchir
des cultures et des souverainetés des peuples par une gouvernance
centralisée. Les valeurs ancestrales de préservation de la nature sont
détruites, au risque d'entrainer la disparition de la vie sur notre planète.
Face à cette oppression, la révolte des peuples est légitime. Il est juste
de parler alors d'écorésistance.
Ainsi, la mondialisation a contraint les peuples à s’opposer aux dominants
qui cherchent à supplanter les valeurs préservatrices des traditions
culturelles, de la nature, et finalement de la vie sur notre planète. Les
aires d’influence ont envahi toutes les zones politiques, économiques,
écologiques. Ce qui a provoqué des réactions dans les populations qui
subissent les nouvelles règles qui s’imposent à nous (cf. gilets jaunes,
soulèvements de la terres, etc.).
La première phase de résistance à l'oppression constitue un choc
frontal.
Cette résistance est anéantie lorsqu’elle ne parvient pas à renverser le
nouveau pouvoir dominant.
La résistance à l'oppression est le refus du compromis face à une
entité que l’on estime ennemie ou prédatrice notamment quant à
l’identité que l’on défend, qu’elle soit civilisationnelle ou
écologique.
La résilience est la deuxième phase : Il s’agit de se conformer aux nouvelles règles tout en acceptant les
changements qu’elle impose en nous. La résilience n’implique pas une
rupture, elle est une allégeance au nouvel ordre, tout en permettant un
renforcement d’une ou plusieurs capacités. Bien souvent, elle permet de
rendre plus robustes les individus, ce qui toutefois ne s’accompagne pas
forcément d’une volonté de changement, de rébellion. Par exemple, le bœuf
traînant sa charrue se muscle. Cependant, il n’aspire pas à la
liberté : cela exprime bien cette idée.
La résilience écologique se réfère à la capacité d'un écosystème, d'un
biotope ou d'un groupe d'individus à retrouver un état d'équilibre après
un bouleversement.
Dans certains cas, la résilience est une voie vers la résistance. À
titre d’exemple, ceux qui ont incarné les figures de la décolonisation
avaient bien souvent suivi un parcours conformiste exemplaire afin
d’intégrer les élites de l’époque. Ils avaient su par les bagages
intellectuels qu’ils avaient acquis trouver les leviers conceptuels de leur
émancipation.
Le partisan de la résilience est en général un pragmatique, il ne croit
pas au sérieux de la stratégie de rupture. Il est relativiste d’une
certaine façon, il pense que le changement passe nécessairement par une
forme de compromis. L'adepte de la résistance est plus radical ou idéaliste. Sa
rigidité constitue à la fois sa force et sa déficience. Il voit le monde
avec enthousiasme et angoisse. Il ne croit pas en sa capacité à se
diluer dans un monde qu’il estime hostile et funeste.
Citation de
Boris Cyrulnik
:
« Les résistants ont combattu, les résilients mènent un combat sans
armes, ils ne sont pas des héros dans les récits, ils reconstruisent
leur récit en résistant à leurs traumatismes et en les
surmontant.»
« Un ouvrage de santé publique, une expérimentation plus qu’un long
discours.» Marc Veyrat
Le livre "Le goût des pesticides dans le vin" est le fruit de la collaboration d'un chef cuisinier de renom -Jérôme Douzelet- et d'un des plus grands experts mondiaux des pesticides –Le Professeur Gilles-Eric Séralini.
Lors de la semaine pour les
Alternatives aux pesticides, ils sont venus à Perpignan raconter une expérimentation passionnante menée
en collaboration avec Régis Marcon, Bocuse d’Or 95,3 étoiles au Michelin et
Marc Veyrat, 2 fois 3 étoiles au Michelin et 2 fois 20/20 au Gault et
Millau.Comme
Lors de cette expérience, ils ont proposé à des cuisiniers et des vignerons
d’apprendre à reconnaître le goût des pesticides dans le vin en goûtant des
pesticides dilués dans de l’eau aux doses où ils ont été identifiés dans des
vins. Une palette de nouveaux goûts et de sensations s’ébauche dans le
cerveau, qui permet peu à peu de déceler la présence de ces pesticides.
Donc on peut apprendre à reconnaître leur goût !
Le vin en tant que produit fermenté a des vertus détoxifiantes
insoupçonnées quand il n’est pas traité mais la viticulture conventionnelle est
parmi les plus gros consommateurs de pesticides au monde. Ces substances nous
intoxiquent durablement et , par leur proximité chimique avec les arômes
naturels, déforment le goût des vins.
Un livre coup de poing, à la portée de tous, qui raconte une expérience
passionnante.
Le goût des pesticides dans le vin Jérôme Douzelet et Gilles- Eric
Séralini Actes Sud