Souriez !
Vous êtes écoutés
Les États-Unis étendent leur emprise intrusive avec le renforcement des "grandes oreilles du renseignement".
Le 20 avril 2024, dans un élan de mépris pour les libertés
individuelles, le Sénat américain a voté pour la prolongation d'un
programme de surveillance électronique et téléphonique à l'étranger,
exploitant sans vergogne les communications mondiales sous le prétexte de la
sécurité nationale.
Ce programme, incarné par la section 702 de la
loi FISA, octroie aux agences de renseignement américaines des pouvoirs quasi
illimités pour écouter et surveiller des cibles étrangères sans l'approbation
judiciaire nécessaire, ouvrant la porte à des abus sans précédent sous le
couvert de la collecte de renseignements.
La Maison Blanche,
dans une déclaration de complaisance, a salué cette décision, affirmant sans
scrupules que ce programme est "l'un des outils de collecte de renseignements les plus importants des
États-Unis".
Le président Joe Biden s'est empressé de promulguer le texte,
illustrant une fois de plus l'indifférence de l'administration actuelle face
aux critiques légitimes et aux inquiétudes internationales concernant la vie
privée et les droits humains.
Ce texte draconien permet une
surveillance généralisée des non-Américains hors des États-Unis, y
compris l'interception des courriels.
Malgré de vives critiques de
la part des organisations de défense des droits, le texte a traversé le
Congrès, soulignant la division et le débat intense qu'il engendre.
L'ancien
président Donald Trump, toujours actif dans l'arène politique, a intensifié le
débat en qualifiant la loi FISA d'arme de surveillance politique notamment
dirigée contre lui et ses alliés.
Les défenseurs des droits
soulignent que cette loi, renouvelée dans un contexte de tensions
internationales accrues — de la situation en Israël à la guerre en Ukraine, en
passant par la menace chinoise et les cyberattaques — constitue
un chèque en blanc pour la surveillance sans limites, déguisée en
nécessité sécuritaire.
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