12 novembre 2010
OGM, le combat continue
Vallespir Terres Vivantes fait le relai de l’initiative du collectif anti-OGM auprès des mairies pour qu’elles prennent des arrêtés contre les OGM. Une lettre avec un modèle de décision leur sera adressée et nous vous informerons des engagements qu’elles auront ou non pris. Rappelons que nous nous battons pour avoir notre territoire préservé des pollutions de toute sorte.
Notre département, s'il ne comporte, officiellement, aucune culture OGM, est très près de l'Espagne, plus gros producteur européen de maïs MON 810, interdit en France à la culture mais non interdit à l'importation ni à l'alimentation animale : les risques de dissémination sont, donc, très présents.
Le Conseil Régional, par délibération du 28 juillet 2004, adoptait une « motion en faveur de l'interdiction de toute culture d'OGM en plein champ », et le Conseil Général des Pyrénées Orientales prenait la même position par délibération du 7 février 2005.
Dans le département des Pyrénées Orientales, à ce jour et à notre connaissance, 14 communes ont pris la même décision, sous forme d'arrêté ou de délibération.
La décision d'interdire les OGM sur sa commune a une valeur symbolique forte et constitue un point d'appui irremplaçable dans la lutte pour une alimentation saine, pour le maintien de la biodiversité et pour une agriculture indépendante des pressions des multinationales.
Jérôme.
(dessin emprunté à RISS - Charlie Hebdo)
22 octobre 2010
Rencontre - débat / Mardi 26 Octobre " 50 ans de combats pour l'environnement en Pays catalan "
Rencontre - débat / Mardi 26 Octobre - Entrée libre
Céret, Salle de L’Union 1er étage 20H30
Denis Serre fera un bilan des luttes pour la défense de l’environnement dans notre département, thème de son dernier ouvrage, " 50 ans de combats pour l'environnement en Pays catalan " / Editions Talaia.
Constat souvent sombre, le dernier ouvrage de Denis Serre nous livre une analyse argumentée et pertinente sur l’environnement dans les Pyrénées-Orientales, le grand oublié de l’aménagement du territoire depuis une cinquantaine d’années. Un environnement qui a été fréquemment mis à mal par des années de gestion politique locale imprévoyante, par des intérêts financiers et des lobbies en tous genres.
Paulilles, Bourdigou, Vingrau, THT, montagne saccagée, littoral bétonné, étalement urbain… Peu de dossiers échappent à la vigilance de l’auteur dans un souci d’information et de devoir de mémoire. Instructif !
Quelques mots sur l'auteur: Consultant en environnement, Denis Serre défend depuis toujours les principes d’une écologie humaniste auprès des associations de défense de l’environnement, des institutions et des entreprises. Son expérience du terrain en fait un observateur avisé des politiques mises en oeuvre en environnement comme en aménagement du territoire.
"50 ans de combats pour l’environnement en Pays catalan" est son quatrième ouvrage.
16 octobre 2010
BIODIVERSITÉ .... ALERTE !
BIODIVERSITÉ .... ALERTE !
Biodiversité .... Voilà un mot qui nous est familier et que nous retrouvons souvent dans notre journal.
En survolant quelques documents, un titre m'interpelle : " Biodiversité : alerte ! L'ONU s'aligne sur l'OMC (Organisation Mondiale du Commerce)"
Il s'agit d'un article rédigé par Agnès Bertrand (auteur de l'ouvrage : OMC, pouvoir invisible) et François Degert journaliste.
Du 18 au 29 octobre 2010 se tient la dixième réunion de la Conférence des Parties de la Convention sur la Diversité Biologique (COP 10) à Nagoya (Japon). La Convention sur la biodiversité, issue du Sommet de la terre de Rio en 1992, réunit les 193 États signataires du traité. Une présence massive des lobbies d’affaires est attendue. Les négociations doivent mener à la définition d'une stratégie internationale pour la biodiversité pour la décennie à venir. Un tel plan devra contenir des objectifs pour combattre la perte de biodiversité. Intéressant, tout ça .....Où est donc le problème? Je note simplement trois informations relevées dans l'article:
1) La notion de biodiversité ne se limite plus aujourd’hui à « la diversité des êtres vivants et de leurs caractères génétiques ». Elle s’étend à « tout le matériel » susceptible d'être mis en valeur. Elle inclut non seulement les plantes, les animaux, les gènes, mais également les paysages, les forêts, le captage et la filtration de l'eau, les savoirs faire traditionnels, les cultures, la « sensibilisation » du public, etc. tous « les services économiques » rendus à l'homme par la totalité des écosystèmes (forêts, zones humides, prairies, récif corallien...).
Des services estimés par le professeur américain Robert Costanza [3] à 33 000 milliards $ en 1997.
2) Depuis 2007, c’est le TEEB (The Economics of Ecosystems and Biodiversity) qui élabore, toujours sous la direction du banquier Pavan Sukhdev, un système complexe pour calculer la valeur monétaire de chaque « service écosystémique » . Les conclusions de ces constructions mathématico-financières ne seront présentées qu’en octobre 2010 à Nagoya.
3) Sans attendre la conférence de Nagoya toutefois, un premier symposium destiné au monde des affaires, intitulé le « business of biodiversity », s’est tenu à Londres le 13 juillet. Le rapport , présenté à cette occasion, promet aux entreprises près de 1 100 milliards $ de profits supplémentaires en 2050, grâce aux services écosystémiques .
Quelques questions soulevées:
1) Les banques de compensation, telles Clearstream, gèrent déjà des contrats (cf aux USA, pour les zones humides). On sait qu'elles ne sont absolument pas régulées. Comment peut-on prétendre qu’elles vont protéger la biodiversité et les écosystèmes?
2) Au nom de la biodiversité, cette nouvelle gestion n'affectera-t-elle pas le statut et le sort de toutes les ressources naturelles pour des décennies?
Au prétexte d'établir des zones de protection de la biodiversité , le globe terrestre ne serait-il pas découpé en parts de marché?
L’OMC ne s’y est pas trompé, semble-t-il. Son rapport sur le commerce mondial 2010, publié fin juillet, s’intitule « Commerce des ressources naturelles ». Son directeur, Pascal LAMY se félicitait dans un communiqué du 27 juillet 2010 que « les choses » allaient bouger en octobre. Bouger pour qui et dans quel sens?
3) Certes, l’érosion génétique, la dégradation des écosystèmes et l’épuisement des ressources prennent des proportions alarmantes.
Mais les solutions proposées par les technocrates et les financiers à Nagoya, iront-elles dans le sens de la préservation de la nature?
Peut-on leur faire confiance pour gérer des services qui fournissent des services essentiels au bien être humain?
article: Anny Canal
dessin: BZZZ
03 octobre 2010
CERET L'écofestival fêtera ses dix ans ce week-end - article de l' Indépendant
CERET L'écofestival fêtera ses dix ans ce week-end
La 10 e édition de l'écofestival organisé par "Vallespir terres vivantes" se déroulera ce week-end. Echanges de graines, conférences, animations et ventes de produits bio seront au rendez-vous. CERET
L'aventure a démarré il y a tout juste dix ans. "Dès le départ, l'objectif de l'écofestival était de créer du lien dans la population autour d'un concept d'écologie responsable", raconte Jérôme Pous de l'association Vallespir terres vivantes. Informer, mettre à la portée de tous les moyens de vivre l'écologie au quotidien, permettre aux participants de se rencontrer en toute convivialité : tels sont les principaux axes sur lesquels ont travaillé les instigateurs de l'événement. Ainsi, lors de ses premières années, l'écofestival était principalement dédié à
l'échange de graines remarquables. Ce n'est qu'au fil des éditions qu'il a pris de l'ampleur en s'ouvrant à l'artisanat et à l'agriculture bio.
L'écologie au quotidien Pour son dixième anniversaire, l'écofestival abordera le thème de la diversité biologique. Jérôme Pous explique : "Nous préférons parler de diversité biologique plutôt que de biodiversité, car il nous semble qu'à force d'être utilisé, ce dernier terme s'est vidé de sa substance". Les festivités s'ouvriront demain à 20 h 30 avec la projection, à la salle de l'Union, du documentaire "environnementaliste" de Thierry Kruger intitulé "Sous les pavés, la terre". Après cette mise en bouche, le festival à proprement parler se déroulera dimanche, de 10 h à 18 h, au mas de Nogarède. Parmi les principaux temps forts de la journée, il y aura notamment, à 11 h, la conférence de l'ingénieur agronome et correspondant départemental de l'Association des jardiniers de France Pierre-Noël Faurisson, qui apprendra au public comment "donner de la vie aux sols".
"Manger bio, pas un luxe" A 15 h, ce sera un médecin, Lilian Legoff, qui soutiendra la thèse selon laquelle manger bio n'est pas réservé aux plus aisés. Une opinion partagée à 100 % par Jérôme Pous, qui révèle en avant-première l'astuce suprême : "On peut trouver des fruits et légumes bio vendus au même prix que leurs équivalents conventionnels par le biais des réseaux directs entre producteurs et consommateurs". Ça tombe bien : dimanche, des producteurs bio des environs seront présents tout au long de la manifestation pour vendre leurs fruits, leurs légumes et leur viande. A leurs côtés, de nombreuses associations écocitoyennes et militantes tiendront également des stands. Concernant l'animation, en plus des ateliers (fabrication d'épouvantails, arts plastiques, etc.), une dizaine de peintres cérétans réaliseront, en direct, une oeuvre illustrant la diversité biologique. Enfin, pour ce qui est de l'ambiance musicale, Odile et son accordéon de la "rue des Cigales" se produiront pendant le repas de midi. De quoi commémorer dignement ce dixième anniversaire. Entrée libre. Repas : 7 euros l'assiette végétarienne et 10 euros l'assiette de légumes et de grillades. Réservations au 04 68 87 16 91.
source et crédit photo: L'Indépendant, le 01/10/2010
20 septembre 2010
09 août 2010
VALLESPIR TERRES VIVANTES - 10e ÉCO- F ESTIVAL - DIMANCHE 3 OCTOBRE 2010
VALLESPIR TERRES VIVANTES 10 ANS ! • Anniversaire •
10e ÉCO- F ESTIVAL
DIMANCHE 3 OCTOBRE 2010
Céret (66) • Mas Nogarède • 10h à 18h
......
PROJECTION
“SOUS LES PAVES LA TERRE” de Thierry KRUGER (en présence du réalisateur)
En collaboration avec le Pays Pyrénées Méditerranée • SALLE DE L’UNION
Samedi 2 octobre • 20h30
Dimanche 3 octobre: CONFÉRENCES
“DONNER DE LA VIE AUX SOLS” (Fabriquer son compost)
par Pierre-Noël FAURISSON
“MANGER BIO, C’EST PAS UN LUXE”
par Lilian LE GOFF
08 juin 2010
La Coopérative d’Activités et d’Emploi Perspectives Rurales
Vous avez un projet de création d’activité dans les secteurs des productions agricoles biologiques, des métiers de l’environnement et de l’agrotourisme ou en lien avec eux ?
La Coopérative d’Activités et d’Emploi® (CAE) Perspectives Rurales peut vous permettre de démarrer votre activité, au sein d’une entreprise collective, avec un statut de salarié en CDI.
Après une période d’accompagnement modulable selon l’avancée du projet, l’activité est hébergée par la coopérative du point de vue juridique, comptable, fiscal et le porteur de projet devient salarié de la coopérative sur la base du chiffre d’affaire généré par son activité.
Des aides au montage du projet, des suivis de gestion et des suivis techniques, des formations à la création d’activité, des conseils individualisés en fonction des besoins de votre activité, la coopérative réalise également la tenue de votre comptabilité et les diverses démarches administratives (assurance, cotisations auprès de différentes caisses, déclarations diverses…) liées à votre activité.
Les avantages de ce type de structure et de ce type de démarrage d’activité sont nombreux et vous permettent en tout premier lieu de rompre avec l’isolement propre au créateur d’activité et de pouvoir vous consacrer presque exclusivement à la réalisation de vos savoir-faire, vous libérant de la charge administrative qui va de pair avec une création d’activité.
Mais le parcours d’accompagnement au sein d’une CAE, c’est aussi : un statut de salarié et les droits sociaux qui lui sont propres, des droits ouverts aux allocations de chômage au prorata de ce que vous aurez cotisé en cas de cessation d’activité, la mutualisation de moyens et de services, la synergie, la mise en réseau, les échanges...de l’entreprenariat collectif.
Pour les productions agricoles, la coopérative peut vous permettre de tester votre activité de maraîchage dans un espace test et peut également mettre à votre disposition du foncier pour certains types de productions.
Plus d’infos : s.garcia@perspectives.coop
36 ,avenue de Belfort 66000 Perpignan
04 68 34 45 98
03 juin 2010
Billet d’humeur … Colere d’apiculteur
UNE DERNIERE DANSE MACABRE ?
Aujourd’hui plus personne n’ignore le problème de mortalité des abeilles ; presse, radio, télévision évoquent régulièrement ce phénomène.
Le 18 juin 2009, à la salle de l’union de Céret, l’association Vallespir terres vivantes organisait une conférence «la disparition des abeilles, la fin d’un mystère » qui connut un large succès.
Malgré une information et une sensibilisation auprès de la communauté des communes le 24 novembre 2009, en présence d’élus de Céret, Maureillas, Le Boulou, St Jean et Reynés, les pratiques du « tout chimique »semblent perdurer encore !
Conséquence….le désastre écologique continue !
Les apiculteurs se battent chaque jour pour maintenir leur cheptel. Trop souvent ils ne peuvent que constater le drame : ils découvrent des abeilles désorientées, hagardes et titubantes devant leurs ruches. Leur danse n’est plus celle qui signale à la colonie la découverte de nouveaux espaces fleuris, sources de nectar et de pollen. Leur danse est celle macabre d’une agonie annoncée ! Le phénomène est visible tous les jours car on voit de moins en moins d’abeilles sur nos arbres fruitiers ou dans nos potagers.
Jusqu’à quand allons nous continuer cette hécatombe ?……..jusqu’à la disparition complète de tous les pollinisateurs ?
On connaît malheureusement les conséquences qui en découleraient sur la production de fruits et légumes !
Pourtant rien n’est inexorable et irréversible !
Il nous appartient à tous d’agir rapidement en imposant à nos élus d’autres méthodes (plus respectueuses) d’entretien de l’espace public.
Insecticides…pesticides…herbicides…,même autorisés, tuent nos abeilles et les autres insectes pollinisateurs et ont aussi des conséquences sur notre santé et celle de nos enfants !
Lundi 26 avril 2010, des milliers d’abeilles agonisent devant leurs ruches !!!!
Daniel Bouix , Maureillas
02 juin 2010
5 et 6 juin à Saint Pierre dels Forçats (66) près de Font Romeu - stage "la cuisson écologique et solidaire : comprendre, assembler et cuisiner"
5 et 6 juin à Saint Pierre dels Forçats (66) près de Font Romeu - stage "la cuisson écologique et solidaire : comprendre, assembler et cuisiner"
Apprendre à cuisiner avec le soleil !
Basée à Nantes, Bolivia Inti – Sud Soleil est une association qui oeuvre pour le
développement de l’énergie solaire au service des familles populaires dans les pays du Sud. L’association mène des programmes de diffusion des cuiseurs solaires dont les
impacts sur l’environnement, la santé, le climat sont extrêmement positifs. Forte de ces 2800 adhérents répartis sur tout le territoire national, l’association a diffusé depuis 1999, plus de 10 000 cuiseurs solaires fabriqués dans les pays andins (Bolivie, Pérou, Chili, Argentine) et bénéficiant à près de 50 000 personnes.
Une autre cuisson est possible ! Et en France aussi ! Bolivia Inti – Sud Soleil fait le choix d’une solidarité « là bas » et « ici ». C’est bien de la responsabilité des pays industrialisés, et donc à nous toutes et tous, d’opter pour un modèle de société
plus sobre et plus économe en ressources énergétiques. L’association s’inscrit dans
une « solidarité climatique » en proposant à chacun de venir apprendre à intégrer la
cuisson solaire et solidaire dans sa vie quotidienne.
Pour répondre au mieux à vos attente, BISS propose Un stage pratique « La cuisson écologique et solidaire : comprendre, assembler et cuisiner »
www.boliviainti-sudsoleil.org
contact Vincent DULONG / Courriel : soleil@boliviainti.org
tel : 02 51 86 04 04 - Bolivia Inti - Sud Soleil
5 et 6 juin à Saint Pierre dels Forçats (66) près de Font Romeu stage "la cuisson écologique et solidaire : comprendre, assembler et cuisiner"
19 mai 2010
Edito bulletin mai juin 2010
Proposé par Michèle |
La France est aujourd’hui le premier utilisateur européen de pesticides et le troisième dans le monde après les États – Unis et le Brésil.Insecticides, fongicides, herbicides…L’ agriculture utilise 90% de ces produits, le reste étant destiné aux jardins et aux espaces verts. Dans notre environnement, ils sont présents partout ! Dans l’eau , dans l’air ,dans les brouillards…..
Quoi de plus beau qu’une pomme, robe rouge, robe dorée ou mordorée. 21 à 36 « pulvérisations de précaution » (on appelle ainsi cette folie chimique !)…Voilà ce que subissent les pommes !
Parmi les graves conséquences qui en découlent, les abeilles nous abandonnent et cette épidémie d’une rapidité et d’une ampleur quasi- explosive, pourrait très bien ébranler les bases de notre civilisation. Les lobbies sont puissants et passent les lois aux désherbants !
Quand est-il de l’attitude des collectivités ?
Il y a des collectivités qui vont vers le « Zéro pesticides » par des actions réfléchies et responsables (la liste s’allonge heureusement...)
Et les autres ????
Un label de gestion écologique des espaces verts sera officialisé mi-2011, l’initiative a été acceptée par neuf villes françaises. Espérons que cette démarche s’ épandra aussi rapidement que les épandages de pesticides et qu’il ne sera pas trop tard !
Michèle
22 avril 2010
Projection du film La malédiction du plastique / CERET 29 avril
film documentaire du réalisateur Ian Connacher
Comment faire face à la menace écologique que font peser sur l’environnement les tonnes de déchets, incapables de se décomposer ?
Des images choc alternent avec des paroles d’experts dans ce documentaire primé dans de nombreux festivals.
08 avril 2010
APPEL des éleveurs contre la vaccination
Décidément on doit s’interroger sur nos responsables sanitaires que ce soit pour la « pandémie » grippale ou la FCO…oui la FCO vous connaissez pas ?
C’est la Fièvre Catarrhale Ovine qui nous vient direct de l’Afrique du sud (vive la mondialisation !)…bon on se dit qu’après la fièvre aphteuse, la vache folle, la grippe aviaire et j’en passe, notre mode de production moderne voit une fois de plus sa fragilité face à une nouvelle épidémie… Mais là où on rigole plus du scénario c’est qu’ils (les autorités) obligent tous les éleveurs à vacciner leur bétail ruminant… !
Et là c’est plus possible de laisser faire une telle énormité :
-l’efficacité de ce vaccin est remis en cause par des vétérinaires et des scientifiques
-ce vaccin contient des adjuvants allergisants d’aluminium ou de sels de mercure
-il est efficace que de 6 à 12 mois et n’empêche pas la transmission
- même si certains animaux peuvent en mourir, la majorité développe une immunité naturelle
-elle ne se transmet pas à l’homme
Bref encore une fois les autorités obligent à faire de la prévention (98 millions d’euros quand même !) pour des maladies peu importantes au lieu de la réserver pour d’autres pathologies plus graves et trouver une alternative à notre agriculture hélas toujours trop intensive et bourrée d’intrants chimiques.
Alors oui je crois qu’il faut soutenir ces professionnels du monde agricole, qu’ils soient éleveurs, vétérinaires ou membres d’associations qui militent pour le respect de la qualité de l’alimentation et de l’environnement.
Les agriculteurs qui refusent sont menacés d’amendes importantes qui les pousseraient à la faillite, voire à l’abattage des troupeaux ! Ils ont besoin de votre soutien de toute urgence car ces menaces pourraient être mises à exécution à partir du 1er janvier 2010.
Signons la pétition :
http://www.atanka.com/actions/fco-signature.aspx
en savoir plus :
-GIE Zone Verte (collectif de vétérinaires) : http://www.giezoneverte.com
-Groupement de défense des refuseurs aux obligations FCO : http://gdrofco.free.fr
-Coopérative Atanka : http://www.atanka.com
27 mars 2010
Procès des faucheurs volontaires de Béziers du 5 février 2010 dernier.
Le 5 février à Béziers se tenait le procès des faucheurs volontaires (dont José Bové) suite à l’arrachage en 2007 dans un champs de l’Hérault planté de maïs Monsanto 810, d’un pied symbolique chacun.
Depuis un moratoire fut voté mais à l’époque rien ne protégeait notre environnement de cela.
Ainsi nombreux furent les personnes venues soutenir (d’ailleurs la salle d’audience était si petite que beaucoup furent laissées en dehors… !) les deux accusés (les autres ne furent pas inquiétés).
Aux questions posées par la juge et aux accusations du procureur (dégradation de bien d’autrui…), José Bové, Isabelle et leurs témoins ont répondu avec tellement de bon sens et d’assurance au vu des études et constations avérées sur les OGM, ainsi que sur la difficulté d’avoir pour tout un chacun le droit d’éviter cette « pollution » OGM, que les chefs d’accusations semblaient réellement hypocrites puisqu’ils voulaient ignorer le vrai fond du problème.
La justice est aveugle, espérons qu’elle ne soit pas sourde au désir de la majorité des concitoyens qui refusent les OGM et à ceux qui se battent contre le rouleau compresseur des multinationales qui sous couvert de « progrès » ne semblent souffrir aucune contestation pour augmenter leur gains et leur pouvoir.
En France, en Europe et dans le monde il est plus qu’urgent d’entrer en résistance et de réclamer un vrai débat sur l’agriculture et toutes les sources de pollution.
Verdict du procès pour la relaxe, le 4 Avril…
Jérôme
18 mars 2010
L’incroyable, l’ubuesque, le révoltant procès fait à Kokopelli….
Dans son catalogue de printemps 2010, la société GRAINES BAUMAUX propose à la vente, en page 490, un mélange de 15 variétés de tomates que son dirigeant a choisi d’appeler « TOMATE KOKOPELLI », cette appellation étant suivi d’un petit signe © indiquant qu’il est propriétaire de la marque.
Cette initiative, de la part d’un adversaire judiciaire notoire, a semé le doute et la confusion dans les esprits des adhérents, clients et sympathisants de l’association, qui ont demandé à ce qu’un éclaircissement soit donné sur la réalité de cette incompréhensible et absurde assimilation des tendances.
En effet, le procès initié depuis décembre 2005 par la société BAUMAUX contre l’association KOKOPELLI est toujours en cours. Dans celui-ci, aujourd’hui au stade de l’appel, BAUMAUX se fait redresseur de torts et, sans pouvoir démontrer aucun préjudice lié aux activités de l’association, réclame l’application stricte de la législation sur l’inscription des semences au catalogue officiel. Prenant ainsi le rôle du Ministère Public, et sortant du cadre de la concurrence déloyale sur laquelle il prétend se baser, il remet ainsi en scène le triste procès qu’a mené l’Etat contre l’association KOKOPELLI pendant plus de quatre ans, et qui s’est conclu récemment, en Cour de Cassation, par la condamnation de l’association à plus de 17.000 € d’amende.
Non content vraisemblablement des conditions d’exécution de cette condamnation, qui a vu certains membres du gouvernement qualifier de « service public » le travail de KOKOPELLI et l’Etat renoncer, à ce jour du moins, au recouvrement de l’amende, la société BAUMAUX réclame aujourd’hui à l’association quelques 100.000 € de dommages-intérêts, ainsi que la cessation de ses activités. C’est un véritable acharnement que subit ici, par ce nouveau procès, l’association KOKOPELLI.
Mais le dépôt de la marque « TOMATE KOKOPELLI » par son propre adversaire constitue une étape nouvelle dans cette croisade contre le travail de diffusion de la biodiversité agricole et de l’autonomie semencière que réalise l’association.
Or, renseignements pris auprès de l’Institut National de la Propriété Intellectuelle, le dépôt de la marque « TOMATE KOKOPELLI » par la société BAUMAUX remonte au 31 octobre 2007, soit lorsque le procès initié par celle-ci battait son plein en première instance.
Pour cet enregistrement de marque, la société BAUMAUX ne pourra dès lors pas arguer de sa bonne foi, c’est une évidence. Pire encore, réalisé dans l’intention de nuire, il doit être considéré comme frauduleux, au sens de notre jurisprudence en la matière.
Mais ce qui est plus grave, dans la mesure où l’association KOKOPELLI bénéficie, à n’en pas douter, d’une « marque notoirement connue », cet enregistrement pourrait également être constitutif d’un acte de contrefaçon, qui est un délit pénal puni de quatre ans d’emprisonnement et de 400.000 euros d’amende.
On s’interroge donc sur les raisons qui ont poussé la société BAUMAUX à de telles extrémités.
En définitive, cette démarche outrancière s’apparente à de la provocation pure et simple, à laquelle le pacifisme de KOKOPELLI hésite à répondre. Cependant, la société BAUMAUX a peut-être prévu, dans le cadre d’une nouvelle procédure judiciaire, d’interdire à l’association d’utiliser sa propre dénomination …?
Enfin, et pour couronner le tout, il est encore affligeant de constater que la marque déposée par BAUMAUX l’a été pour deux catégories : les semences, d’une part, et les produits phytosanitaires, de l’autre.
Alors, Monsieur BAUMAUX, pour quand avez-vous programmé la sortie des « Pesticides KOKOPELLI » ?
Blanche MAGARINOS-REY. Avocate de Kokopelli
Avocate au Barreau de Brest
17 mars 2010
Prochaine projection film & débat à Céret le 30 mars
A 20H30 salle de l ‘Union 1er étage
Projection et débat autour du film CULTIVONS LA TERRE de Honorine PERINO sur une agriculture durable, innovante et sans OGM.
Agriculteurs et chercheurs s’allient pour illustrer et crédibiliser une vision nouvelle de l’agriculture où le progrès ne se situe plus dans une logique d’industrialisation, mais bien dans une approche sensible du monde vivant, seule garante de la préservation de notre biodiversité.
Entrée gratuite
Cultivons la terre
envoyé par resogm. - L'info video en direct.
Edito bulletin mars avril 2010
Proposé par Jérôme |
2010 est déjà sur sa lancée et nous tentons de réunir le maximum d’énergies autour de notre association pour faire avancer à notre niveau la qualité de vie et les idées pour moins de pollution et plus d’imagination… La tâche est énorme et nous avons besoin de toutes les volontés pour qu’elle se réalise à chaque niveau.
Avancer vers la restauration scolaire bio, lutter contre le bétonnage des terres agricoles, favoriser les circuits courts, encourager les démarches de non traitements chimiques des espaces verts, se réapproprier l’information sur l’eau en tant qu’usager (soutien au comité des usagers), la liste est longue et chaque mois sera l’occasion d’aborder un thème concret …
J’aurai voulu vous apporter un peu d’espoir mais je crains de paraître naïf, l’actualité de la « patate » OGM est un des plus récents rappel à la réalité cupide…
La seule vérité qui peut se révéler positive c’est qu’il est logique d’être ensemble pour un projet durable et équitable que ce soit localement ou plus globalement.
L’individualisme apporte une source de respect mutuel mais il doit être égal à l’importance du collectif pour vivre ensemble dans une société adaptée et juste.
Je crois que l’ « utopie » c’est de croire qu’une consommation effrénée (que nous « vendent » les publicitaires et certains lobbies industriels) soit notre avenir… !
Préférons chercher notre bonheur dans le respect et l’équilibre de ce qui nous entoure.
Jérôme.
Article épinglé
Des Cerises et des Hommes
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