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22 octobre 2010
Rencontre - débat / Mardi 26 Octobre " 50 ans de combats pour l'environnement en Pays catalan "
Rencontre - débat / Mardi 26 Octobre - Entrée libre
Céret, Salle de L’Union 1er étage 20H30
Denis Serre fera un bilan des luttes pour la défense de l’environnement dans notre département, thème de son dernier ouvrage, " 50 ans de combats pour l'environnement en Pays catalan " / Editions Talaia.
Constat souvent sombre, le dernier ouvrage de Denis Serre nous livre une analyse argumentée et pertinente sur l’environnement dans les Pyrénées-Orientales, le grand oublié de l’aménagement du territoire depuis une cinquantaine d’années. Un environnement qui a été fréquemment mis à mal par des années de gestion politique locale imprévoyante, par des intérêts financiers et des lobbies en tous genres.
Paulilles, Bourdigou, Vingrau, THT, montagne saccagée, littoral bétonné, étalement urbain… Peu de dossiers échappent à la vigilance de l’auteur dans un souci d’information et de devoir de mémoire. Instructif !
Quelques mots sur l'auteur: Consultant en environnement, Denis Serre défend depuis toujours les principes d’une écologie humaniste auprès des associations de défense de l’environnement, des institutions et des entreprises. Son expérience du terrain en fait un observateur avisé des politiques mises en oeuvre en environnement comme en aménagement du territoire.
"50 ans de combats pour l’environnement en Pays catalan" est son quatrième ouvrage.
16 octobre 2010
BIODIVERSITÉ .... ALERTE !
BIODIVERSITÉ .... ALERTE !
Biodiversité .... Voilà un mot qui nous est familier et que nous retrouvons souvent dans notre journal.
En survolant quelques documents, un titre m'interpelle : " Biodiversité : alerte ! L'ONU s'aligne sur l'OMC (Organisation Mondiale du Commerce)"
Il s'agit d'un article rédigé par Agnès Bertrand (auteur de l'ouvrage : OMC, pouvoir invisible) et François Degert journaliste.
Du 18 au 29 octobre 2010 se tient la dixième réunion de la Conférence des Parties de la Convention sur la Diversité Biologique (COP 10) à Nagoya (Japon). La Convention sur la biodiversité, issue du Sommet de la terre de Rio en 1992, réunit les 193 États signataires du traité. Une présence massive des lobbies d’affaires est attendue. Les négociations doivent mener à la définition d'une stratégie internationale pour la biodiversité pour la décennie à venir. Un tel plan devra contenir des objectifs pour combattre la perte de biodiversité. Intéressant, tout ça .....Où est donc le problème? Je note simplement trois informations relevées dans l'article:
1) La notion de biodiversité ne se limite plus aujourd’hui à « la diversité des êtres vivants et de leurs caractères génétiques ». Elle s’étend à « tout le matériel » susceptible d'être mis en valeur. Elle inclut non seulement les plantes, les animaux, les gènes, mais également les paysages, les forêts, le captage et la filtration de l'eau, les savoirs faire traditionnels, les cultures, la « sensibilisation » du public, etc. tous « les services économiques » rendus à l'homme par la totalité des écosystèmes (forêts, zones humides, prairies, récif corallien...).
Des services estimés par le professeur américain Robert Costanza [3] à 33 000 milliards $ en 1997.
2) Depuis 2007, c’est le TEEB (The Economics of Ecosystems and Biodiversity) qui élabore, toujours sous la direction du banquier Pavan Sukhdev, un système complexe pour calculer la valeur monétaire de chaque « service écosystémique » . Les conclusions de ces constructions mathématico-financières ne seront présentées qu’en octobre 2010 à Nagoya.
3) Sans attendre la conférence de Nagoya toutefois, un premier symposium destiné au monde des affaires, intitulé le « business of biodiversity », s’est tenu à Londres le 13 juillet. Le rapport , présenté à cette occasion, promet aux entreprises près de 1 100 milliards $ de profits supplémentaires en 2050, grâce aux services écosystémiques .
Quelques questions soulevées:
1) Les banques de compensation, telles Clearstream, gèrent déjà des contrats (cf aux USA, pour les zones humides). On sait qu'elles ne sont absolument pas régulées. Comment peut-on prétendre qu’elles vont protéger la biodiversité et les écosystèmes?
2) Au nom de la biodiversité, cette nouvelle gestion n'affectera-t-elle pas le statut et le sort de toutes les ressources naturelles pour des décennies?
Au prétexte d'établir des zones de protection de la biodiversité , le globe terrestre ne serait-il pas découpé en parts de marché?
L’OMC ne s’y est pas trompé, semble-t-il. Son rapport sur le commerce mondial 2010, publié fin juillet, s’intitule « Commerce des ressources naturelles ». Son directeur, Pascal LAMY se félicitait dans un communiqué du 27 juillet 2010 que « les choses » allaient bouger en octobre. Bouger pour qui et dans quel sens?
3) Certes, l’érosion génétique, la dégradation des écosystèmes et l’épuisement des ressources prennent des proportions alarmantes.
Mais les solutions proposées par les technocrates et les financiers à Nagoya, iront-elles dans le sens de la préservation de la nature?
Peut-on leur faire confiance pour gérer des services qui fournissent des services essentiels au bien être humain?
article: Anny Canal
dessin: BZZZ
03 octobre 2010
CERET L'écofestival fêtera ses dix ans ce week-end - article de l' Indépendant
CERET L'écofestival fêtera ses dix ans ce week-end
La 10 e édition de l'écofestival organisé par "Vallespir terres vivantes" se déroulera ce week-end. Echanges de graines, conférences, animations et ventes de produits bio seront au rendez-vous. CERET
L'aventure a démarré il y a tout juste dix ans. "Dès le départ, l'objectif de l'écofestival était de créer du lien dans la population autour d'un concept d'écologie responsable", raconte Jérôme Pous de l'association Vallespir terres vivantes. Informer, mettre à la portée de tous les moyens de vivre l'écologie au quotidien, permettre aux participants de se rencontrer en toute convivialité : tels sont les principaux axes sur lesquels ont travaillé les instigateurs de l'événement. Ainsi, lors de ses premières années, l'écofestival était principalement dédié à
l'échange de graines remarquables. Ce n'est qu'au fil des éditions qu'il a pris de l'ampleur en s'ouvrant à l'artisanat et à l'agriculture bio.
L'écologie au quotidien Pour son dixième anniversaire, l'écofestival abordera le thème de la diversité biologique. Jérôme Pous explique : "Nous préférons parler de diversité biologique plutôt que de biodiversité, car il nous semble qu'à force d'être utilisé, ce dernier terme s'est vidé de sa substance". Les festivités s'ouvriront demain à 20 h 30 avec la projection, à la salle de l'Union, du documentaire "environnementaliste" de Thierry Kruger intitulé "Sous les pavés, la terre". Après cette mise en bouche, le festival à proprement parler se déroulera dimanche, de 10 h à 18 h, au mas de Nogarède. Parmi les principaux temps forts de la journée, il y aura notamment, à 11 h, la conférence de l'ingénieur agronome et correspondant départemental de l'Association des jardiniers de France Pierre-Noël Faurisson, qui apprendra au public comment "donner de la vie aux sols".
"Manger bio, pas un luxe" A 15 h, ce sera un médecin, Lilian Legoff, qui soutiendra la thèse selon laquelle manger bio n'est pas réservé aux plus aisés. Une opinion partagée à 100 % par Jérôme Pous, qui révèle en avant-première l'astuce suprême : "On peut trouver des fruits et légumes bio vendus au même prix que leurs équivalents conventionnels par le biais des réseaux directs entre producteurs et consommateurs". Ça tombe bien : dimanche, des producteurs bio des environs seront présents tout au long de la manifestation pour vendre leurs fruits, leurs légumes et leur viande. A leurs côtés, de nombreuses associations écocitoyennes et militantes tiendront également des stands. Concernant l'animation, en plus des ateliers (fabrication d'épouvantails, arts plastiques, etc.), une dizaine de peintres cérétans réaliseront, en direct, une oeuvre illustrant la diversité biologique. Enfin, pour ce qui est de l'ambiance musicale, Odile et son accordéon de la "rue des Cigales" se produiront pendant le repas de midi. De quoi commémorer dignement ce dixième anniversaire. Entrée libre. Repas : 7 euros l'assiette végétarienne et 10 euros l'assiette de légumes et de grillades. Réservations au 04 68 87 16 91.
source et crédit photo: L'Indépendant, le 01/10/2010
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